Comparaison des systèmes de traduction automatique
Il y a quelques années, bon nombre de traductions effectuées par des systèmes de traduction automatique laissaient à désirer. Depuis, les programmes se sont améliorés. Les services de traduction automatique sont tous basés sur des technologies similaires, fondées sur l’apprentissage automatisé. Les groupes majeurs d’informatique se sont vite saisis de l’opportunité naissante de pouvoir créer des logiciels ou des sites en ligne permettant de traduire des textes avec plus ou moins d’exactitude. Cependant, ce genre de traducteur automatique, qui puise ses ressources dans des bases de données, ne capte parfois pas le sens des phrases ou les expressions. C’est là le point faible de ces machines. Nous allons aujourd’hui comparer les traducteurs automatiques DeepL, Google Traduction, Yandex, Reverso et Baidu.
Comparaison des systèmes de traduction automatique
Il y a quelques années, bon nombre de traductions effectuées par des traducteurs automatiques laissaient à désirer. Depuis, les programmes se sont améliorés. Les services de traduction automatique sont tous basés sur des technologies similaires, fondées sur l’apprentissage automatisé. Les groupes majeurs d’informatique se sont vite saisis de l’opportunité naissante de pouvoir créer des logiciels ou des sites en ligne permettant de traduire des textes avec plus ou moins d’exactitude. Cependant, ce genre de traducteur automatique, qui puise ses ressources dans des bases de données, ne capte parfois pas le sens des phrases ou les expressions. C’est là le point faible de ces machines. Nous allons aujourd’hui comparer les traducteurs automatiques DeepL, Google Traduction, Yandex, Reverso et Baidu.
Pour faire nos tests, nous nous sommes servi de trois textes différents : le poème « To make a prairie » de Emily Dickinson, un document technique (extrait d’un manuel de la Nintendo Switch) et un article de presse sur l’ouverture du pont le plus long en Chine. La traduction s’est faite de l’anglais vers le français.
Sommaire:
- Présentation des systèmes de traduction automatique
- Comparaison des systèmes de la traduction automatique
Présentation des systèmes de traduction automatique
DeepL :
Le traducteur automatique DeepL puise ses traductions dans les bases de données de linguee.com, un dictionnaire en ligne très utilisé. Les langues disponibles pour les traductions sont français, anglais, allemand, espagnol, italien, néerlandais et polonais. Les langues traduites sont ainsi très limitées !
La traduction se fait automatiquement au fur à mesure que l’on écrit dans la case prévue à cet effet. On peut cliquer sur un mot de la case traduite pour voir sa signification et accéder à d’autres propositions.
Quand l’utiliser ?
C’est le petit chouchou du moment, c’est vrai qu’il a des tournures de phrase souvent meilleures que Google Traduction mais il a un répertoire de langues très limité. Pour la traduction de documents professionnels, il vaut mieux se faire relire et corriger par un humain, il y a toujours de fautes, surtout avec le féminin/ masculin pour les langues latines.
Google Traduction :
Google Traduction est l’un des premiers traducteurs en ligne. Il proposait au début de sa création des traductions plus qu’approximatives, mais il s’est nettement amélioré au fil du temps. Il fait maintenant partie des meilleurs traducteurs automatiques et a une multitudes de langues compatible.
Comme DeepL, la traduction se fait au fur et à mesure que l’on écrit le texte, sans que l’on ait besoin d’appuyer sur une touche ou sur « traduire ». On peut également cliquer sur les mots pour obtenir d’autres propositions. Un petit plus par rapport à DeepL, on peut également écouter la traduction.
Quand l’utiliser ?
Tout comme Microsoft Traduction, que nous n’avons pas évoqué pour sa ressemblance en terme d’efficacité avec Google, ces deux traducteurs sont les passe-partout, ils ont un très grand nombre de langues à leur actif et font plutôt bien leur travail. Attention cependant à éviter les langues asiatiques et à bien faire relire votre document par un natif si celui-ci est important.
Google Traduction – Quand l’utiliser (et quand ne pas l’utiliser !)
Yandex :
Yandex est un moteur de recherche et un portail russe. Son service de traduction en ligne est basé sur le même principe que DeepL et Google Traduction. On pourrait plutôt le comparer à celui de Google Traduction qu’à celui de DeepL puisqu’il est également doté d’une fonction pour écouter la traduction. Les langues de traduction possibles sont nombreuses tout comme Google Traduction.
Quand l’utiliser ?
Yandex est à utiliser pour la traduction vers le Russe ou bien l’inverse, c’est dans cette circonstance qu’il surpasse ses homologues.
https://www.hicom-asia.com/fr/histoire-de-la-traduction-automatique/
Reverso :
Reverso est une gamme de logiciels de traduction et un portail internet qui proposent un ensemble d’outils linguistiques. Son service de traducteur automatique propose les langues : Allemand, Anglais, Arabe, Chinois, Espagnol, Français, Hébreu, Italien, Japonais, Néerlandais, Portugais, Russe et Roumain. Le procédé de traduction est le même que pour les trois traducteurs automatiques vus précédemment.
Quand l’utiliser ?
Reverso s’en sort moins bien que Google dans bien des tests pour un nombre de langues inférieure mais d’un autre côté il propose un service pour la correction les fautes d’orthographes.
Baidu :
Baidu est une entreprise internet chinoise et un moteur de recherche très utilisé en Chine. Tout comme Google ou Yandex, qui sont également des moteurs de recherches, Baidu a également développé un service de traduction automatique. A contrario des autres traducteurs présentés précédemment, pour celui-là il faut cliquer sur le bouton « traduire » afin que la traduction s’opère.
Baidu a été tres clairement fait pour les chinois, les traduction du chinois vers une autre langues ou l’inverse sont souvent meilleures que celles de Google, par contre c’est lors de traduction entre des langues autre que le chinois que Baidu se perd et devient moins efficace que Google.
Quand l’utiliser ?
Pour traduire du chinois dans une autre langue ou l’inverse. Cependant évitez les trop grande quantité de texte ou de l’utiliser pour vos documents les plus importants. En effet, les caractères asiatiques sont à double tranchant et une mauvaise traduction peut facilement vous faire perdre la « face ».
Comparaison des systèmes de traduction automatique
« To make a prairie »
Suite à la comparaison de ces cinq traducteurs automatiques, on remarque que les traductions du poème sont identiques pour DeepL et Google Traduction. Ils ne s’en sont d’ailleurs pas si mal sortis et traduisent l’essentiel du poème. Ce n’est cependant pas la même chose pour Yandex, Reverso et Baidu ! Reverso a traduit « revery » (« rêverie ») par « retrès » et Baidu n’a même pas réussi à le traduire. La syntaxe de phrase est d’ailleurs le point faible de Baidu puisque la traduction du premier vers qu’il a fourni n’est pas du tout correcte. Yandex et Reverso ont aussi des soucis de traduction avec l’avant dernier vers.
Manuel de la Nintendo Switch
Pour la traduction du manuel de la Nintendo Switch, il est étonnant de voir que les systèmes de traduction automatique ont eu du fil à retordre. DeepL et Google Traduction se démarquent un peu de leurs concurrents puisqu’ils fournissent une meilleure traduction. Il reste toutefois quelques coquilles telles que « pour tenir la console debout afin qu’elle puisse être jouée », ce qui n’est pas français du tout ou encore « afin qu’elle puisse être lue » pour Google Traduction. Yandex ne s’en sort pas trop mal, mais a également du mal pour la même phrase que DeepL et Google Traduction. Quant à Reverso, c’est une catastrophe. Dès la première phrase, il traduit « case » (étui) en « cas »… Baidu est celui qui s’en sort le moins bien, avec une syntaxe des phrases qui laisse à désirer, rendant la traduction incompréhensible.
L’article de presse sur l’ouverture du pont le plus long en Chine
La traduction de l’article de presse s’avère être le point fort des systèmes de traduction automatique. Les traductions ne sont pas parfaites, mais les traducteurs automatiques arrivent à traduire l’essentiel du texte. DeepL a cependant fait une maladresse de traduction qu’un traducteur humain n’aurait pas fait. Il s’agit de la traduction du « it » (désignant ici le pont) qui est difficile à traduire puisqu’il n’existe pas de pronom similaire en français. DeepL l’a traduit par « elle » alors que le sujet de la phrase est masculin. Les traducteurs ont par ailleurs du mal à traduire les tournures de phrase typiquement anglaises. Reverso et Baidu sont les traducteurs avec le plus de fautes et leurs traductions sont beaucoup moins compréhensibles.
Tableaux bilan:
DeepL | Google traduction | Yandex | Reverso | Baidu | |
Langues disponibles | ★ | ★★★★ | ★★★★ | ★★ | ★★★★ |
Qualité de la traduction pour le poème | ★★★★ | ★★★★ | ★★ | ★★ | ★ |
Manuel de la Nintendo Switch | ★★★ | ★★★ | ★★ | ★ | ★ |
L’article de presse | ★★★ | ★★★★ | ★★★ | ★ | ★ |
Pour conclure, nous pouvons donc dire que les traductions des systèmes de traduction automatique DeepL, Google Traduction et Yandex sont satisfaisantes, mais il faut quand même faire attention à certaines fautes qu’ils peuvent commettre. Certaines phrases sont correctes, mais on ressent la traduction très linéaire et plate, qui manque de vitalité. L’utilisation des traducteurs Reverso et Baidu sont à éviter car ils présentent énormément de fautes et de maladresses. Néanmoins, il y a eu beaucoup de progrès et la qualité de ces systèmes de traduction automatique ne va qu’en s’améliorant. Les traducteurs automatiques restent néanmoins loin de la perfection des performances humaines. L’homme reste la meilleure machine pour traduire, mais surtout la plus fiable.
Pour cette raison, vous pouvez faire appel à nos services en nous contactant si vous avez besoin d’une traduction.
Maïwenn COTTIER-GARIN