La valeur de la traduction
Il est difficile de se lancer dans une carrière de traducteur sans 关系 (guanxi), ou sans relations, dans la société chinoise. Ce que l’on appelle les 关系 (guanxi) ressemble à un réseau de personnes, où les références de traduction peuvent être dirigées.
Il est difficile de se lancer dans une carrière de traducteur sans 关系 (guanxi), ou sans relations, dans la société chinoise. Ce que l’on appelle les 关系 (guanxi) ressemble à un réseau de personnes, où les références de traduction peuvent être dirigées. Les étudiants en traduction qui étudient dans leur pays d’origine bénéficieraient de ce réseau bien avant d’obtenir leur diplôme grâce aux recommandations de clients transmises par des enseignants trop occupés par d’autres projets. Alors que les étudiants en traduction à l’étranger devraient partir de zéro avec un revenu modeste. Sans un tel réseau, il faut quelques années pour se faire remarquer et commencer à s’établir soi-même un réseau. Certaines méthodes permettent toutefois de se faire connaître, en bien ou en mal. Et le marché de la traduction, complètement inondé en Chine, s’avère être un marché avec de nombreux éléments inconnus du grand public.
Répartition du marché de la traduction :
Comme c’est le cas dans presque tous les autres pays où le secteur de la traduction est présent, les petites agences de traduction comptant moins de 5 employés détiennent 73,3% du marché. 56,7% de ces agences travaillent habituellement avec un à dix traducteurs indépendants sur une base régulière, ainsi qu’avec des milliers d’autres traducteurs indépendants répertoriés dans leur base de données (NTNU & Research 2004). Les étudiants traducteurs ou les traducteurs débutants désireux d’acquérir une expérience pratique dans le domaine de la traduction peuvent coopérer avec des agences de traduction pour un tarif réduit en échange d’une place dans l’entreprise. Ils peuvent également chercher des traductions sur des tableaux d’affichage électroniques, travaux tout aussi peu rémunérés.
Une profession connue mais incomprise :
Grâce aux tableaux d’affichages, les traducteurs débutants ont beaucoup d’opportunités. La plupart des personnes qui postent des annonces sur ces tableaux sont des étudiants qui cherchent de l’aide pour la traduction de leur mémoire. Ces étudiants profitent de l’image de l’étudiant « sans revenu et pauvre » et demandent le « tarif étudiant » le plus bas possible. Un message en particulier avait provoqué une tempête furieuse sur le tableau d’affichage de traduction d’un site populaire, et la fureur a continué pendant quelques jours avant de s’apaiser. L’histoire a commencé avec une étudiante en troisième cycle à la recherche d’un traducteur pour l’aider à traduire sa thèse. Dans son message, elle avait noté que « seule la traduction du contenu est nécessaire ; donc tout sauf les noms, les titres, les notes de bas de page, etc., le nombre total de mots est d’environ 8000. Du matériel de référence sera fourni, et le délai est de 5 semaines. En raison des conditions ci-dessus, le prix ne sera pas élevé, et celui qui promet le prix le plus bas remportera l’appel d’offre. (la thèse doit être publiée dans une revue académique importante, de sorte que la qualité de traduction doit être de niveau professionnel) J’ai moi-même une bonne maîtrise de l’anglais ; bien que je n’aie pas beaucoup de temps, je réviserai quand même la traduction en personne. »
Beaucoup ont interprété cela comme un manque de respect envers la profession de traducteur et ont envoyé des réponses émotives. Certains ont proclamé avec sarcasme leur volonté d’entreprendre la traduction pour 30 dollars avec des outils de traduction automatique. D’autres se sont plaints du manque de respect pour les traducteurs en bafouant la dignité du « professionnalisme » avec de l’argent. L’un d’eux a illustré l’acte comme si l’on allait dans un magasin Louis Vuitton et qu’on demandait le dernier modèle de vêtement pour pas plus de 60 dollars. Un autre a donné un scénario similaire avec un gestionnaire à la recherche d’un employé professionnel avec au moins un master, des années d’expérience de travail, qui est prêt à travailler plus de douze heures par jour, sept jours sur sept, et à la fin ajoute « en passant, dites-moi le salaire acceptable que vous souhaitez obtenir, et souvenez-vous, celui qui propose le plus bas aura l’emploi ». Les personnes lui ayant répondu estiment que si la personne est assez courageuse pour demander le prix le plus bas, la qualité ne devrait pas être un problème. Certains pensent même que, puisqu’elle se considère comme une personne maîtrisant bien l’anglais, elle devrait faire le travail elle-même.
L’un des traducteurs a fait remarquer que le niveau d’anglais du client n’est pas pertinent par rapport au prix proposé et que le client devrait tenir compte de ses demandes pour que le travail soit effectué. De plus, en notant à la fin que la thèse proposée doit être publiée dans une revue académique et qu’elle serait relue, il est sous-entendu que la compétence du traducteur ne doit pas être mise en doute.
L’état du marché de la traduction :
Aussi triste que cela puisse paraître, le statut des traducteurs est mal vu, car la plupart des gens pensent qu’ils ont (les gens) une bonne maîtrise de l’anglais. C’est particulièrement le cas dans la société chinoise, où les gens reçoivent une éducation en anglais dès l’école primaire (ou dès la maternelle, s’ils en ont les moyens). Par conséquent, dans l’esprit des clients, la nécessité d’externaliser le travail de traduction est simplement du au manque de temps, et non à leur incapacité à le faire eux-mêmes. Pour la plupart des gens, la traduction n’exige aucune connaissance ou compétence professionnelle et n’est qu’un échange de deux langues, où toute personne ayant des compétences linguistiques peut faire le travail.
A cause de cette fausse idée selon laquelle toute personne maîtrisant raisonnablement bien deux langues peut faire le travail, le prix d’une traduction est peu élevée. Si vous refusez un emploi par crainte de compromettre votre compétitivité, il y a toujours quelqu’un qui sera prêt à l’accepter pour le même prix, ou même pour moins. C’est la raison pour laquelle une agence de traduction avec laquelle j’étais en contact il y a des années, appelle toujours les traducteurs pour soumissionner sur un projet de traduction, et attribue le travail à celui qui offre le meilleur prix. Il serait déraisonnable d’exiger de bonnes traductions à un prix aussi bas, ou d’effectuer un nombre illimité de révisions jusqu’à ce que la traduction soit satisfaisante. Mais malheureusement, l’offre dépasse toujours la demande sur le marché de la traduction.
Un marché complètement inondé tel que celui là engendre des prix très bas. Toutefois il ne suffit pas d’avoir de bonnes connaissances en langue pour devenir traducteur. Ici l’habit ne fait pas le moine ou plutôt la langue ne fait pas le traducteur. La vraie plus-value d’un traducteur professionnel réside dans sa spécialisation, son expérience et sa formation (quand il en a une). De telles compétences essentielles afin d’obtenir un résultat satisfaisant voire totalement adapté à la langue d’arrivée se monnaye à un prix parfois élevé mais qui se justifie entièrement au vu des qualités des bons traducteurs. C’est pourquoi HI-COM propose des services à un prix compétitif mais tout de même suffisamment élevé pour assurer une qualité de traduction et d’interprétation irréprochable.
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